Le WWF-Canada est à la recherche de technologies innovantes, peu couteuses et accessibles (matérielles et/ou logicielles) pour soutenir la mesure du carbone par les communautés de partout au pays dans le cadre des solutions climatiques basées sur la nature.

 

 

Trois créateur.rice.s technologiques ont reçu chacun.e un contrat de 100 000 $ pour tester leur technologie sur le terrain avec des communautés qui mettent déjà en œuvre des solutions climatiques basées sur la nature.

© Shutterstock

An icon of a tree with animated branches
POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE MESURER LE CARBONE DANS LA NATURE?

Le Canada est confronté à la crise du climat et de la perte de biodiversité. Un tiers des émissions globales de gaz à effet de serre (GES) est issu de la destruction des arbres, du couvert végétal du sol, des tourbières, ainsi que des écosystèmes côtiers. En protégeant les écosystèmes riches en carbone existants et en restaurant les habitats qui absorbent encore davantage de carbone, nous pouvons atténuer les dérèglements climatiques tout en permettant à la biodiversité de s’épanouir.

La protection et la restauration d’éléments naturels qui emmagasinent le carbone peut aussi prendre le nom de « solutions climatiques basées sur la nature » (SCBN). Parallèlement à une décarbonisation rapide, ces actions jouent un rôle important dans l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050. Mais pour nous assurer d’atteindre ces cibles, nous devons aussi pouvoir mesurer la quantité de carbone séquestré par la nature au fil du temps. Diverses approches existent déjà pour mesurer le carbone, mais elles fournissent souvent des données incomplètes, sont coûteuses et/ou demandent beaucoup d’efforts en temps et en travail.

Le défi est soutenu par Techno nature RBC, partenaire fondateur, et Microsoft, commanditaire technologique national.

 

© Living Lakes Canada / WWF-Canada

A small line graphic
LES FAITS

Ce que nous savons à propos de l’eau douce du Canada

Les activités humaines créent une pression sur les bassins versants du Canada, et le manque de données claires et en libre accès sur l’eau douce implique que nous n’avons qu’un faible niveau de connaissances quant aux effets que posent ces activités sur la santé des bassins versants. Ces données et ces connaissances deviendront de plus en plus importantes pour la prise de décisions dans un monde en grands bouleversements..

En 2017, WWF-Canada a effectué la toute première évaluation nationale des bassins versants du Canada. Nous avons examiné quatre indicateurs de l’état de santé des bassins versants et sept indicateurs des menaces qui les guettent afin d’attribuer un résultat global à chacun. Lorsqu’il n’y avait pas assez de données à notre disposition pour un bassin versant, celui-ci était simplement coté « données insuffisantes ».

techline_blue
APERÇU DE L’ÉTAT DE SANTÉ DE L’EAU
facts-data-defficient-icon
110/167

Nous ne disposons pas de données suffisantes pour 110 des 167 bassins versants.

facts-flow-scor

37

37 bassins versants ne répondent pas aux critères de « bon » débit.

facts-water-quality

42

42 bassins versants ont obtenu un résultat « moyen » ou plus faible pour la qualité de l’eau.

facts-macro-invertebrates

112

Nous ne disposons pas de données suffisantes pour 112 bassins versants au sujet des macroinvertébrés benthiques.

facts-habitat-loss

53/167

167 bassins versants font face à des menaces élevées ou très élevées. La pollution, la fragmentation des habitats et la perte d’habitats sont les plus courantes

facts-climate-change

126

bassins versants font face à des menaces moyennes ou élevées liées aux changements climatiques

A small line graphic

126 bassins versants font face à des menaces moyennes ou élevées liées aux changements climatiques.

A small line graphic
CATÉGORIES DU DÉFI

© Shutterstock

 

 

Le carbone est stocké différemment dans les divers écosystèmes. Ainsi, les outils et les techniques utilisés pour mesurer le carbone dans la nature prendront une forme différente selon le système étudié. Le WWF-Canada acceptera les technologies qui mesurent le carbone dans les écosystèmes terrestres et côtiers. Les catégories sont :

La biomasse

Dans cette catégorie, nous recherchons des solutions technologiques qui peuvent mesurer les taux de carbone dans la biomasse ou la végétation. Les réservoirs de carbone dans la biomasse se situent tant au-dessus que dans le sol. Dans le cas d’un arbre, le tronc, les branches et les feuilles sont de la biomasse aérienne. Les racines vivantes forment quant à elles la biomasse souterraine (ou racinaire). Dans les écosystèmes côtiers, cela pourrait être les feuilles et les racines des zostères. À l’échelle planétaire, la biomasse des plantes a un réservoir de carbone estimé de 450 Pg – c’est neuf fois le total annuel des émissions mondiales. Les réservoirs de carbone dans la biomasse sont généralement dans un état continuel de flux à cause des impacts naturels et humains comme les incendies de forêt, la récolte et les changements dans l’utilisation du territoire.

© WWF-Canada / Noah Cole

A small line graphic
Énoncé 1

Communautés urbaines et eau douce

Comment pouvons-nous réduire les impacts des communautés urbaines sur l’eau douce de façon à assurer le bien-être des gens et la santé de la nature?

Le problème

Plus de 80 % des Canadien.ne.s vivent dans les villes. Cela crée une pression importante sur les bassins versants en milieu urbain. La croissance de l’urbanisation entraîne de la pollution, la fragmentation d’habitats, voire la perte de ceux-ci. Les pressions causées par les changements climatiques exacerbent encore plus une situation déjà difficile.

© Frank Parhizgar / WWF-Canada

Voici quelques exemples de ces menaces :
Pollution

La Toronto and Region Conservation Authority a établi une corrélation directe entre la qualité de l’eau et l’urbanisation. L’organisme a constaté que les principaux facteurs de la mauvaise qualité de l’eau sont des polluants de source non ponctuelle, comme des nutriments, des pesticides et des produits chimiques utilisés pour traiter des résidences, des jardins et des routes, qui aboutissent dans les rivières et les lacs par l’écoulement sur les pelouses, les conduites d’égout et le ruissellement direct. Des polluants de source ponctuelle sont également en cause, notamment les déversements industriels et les rejets d’égouts.

© Graeme Stewart-Robertson

Changements climatiques et pertes d’habitats

Les graves inondations récentes dans des villes comme Ottawa, Montréal, Toronto et Calgary, et le long du fleuve St-Jean, au Nouveau-Brunswick, sont liées à la croissance des menaces et de l’urbanisation. Les villes sont souvent construites d’une façon qui détruit les zones tampons des plaines inondables près de plans d’eau importants, en remplaçant les habitats par des surfaces imperméables, ce qui entraîne l’écoulement ou l’accumulation de l’eau plutôt que son absorption par le sol. Ces conditions qui résultent d’une mauvaise planification augmentent les risques d’inondation. Puisque les événements de précipitations extrêmes sont de plus en plus fréquents, les inondations seront de plus en plus courantes et de plus en plus graves.

© iStock / Christophe Ledent / WWF-Canada

Fragmentation des habitats

La fragmentation des habitats peut avoir des conséquences majeures pour les espèces. Par exemple, la population de saumon quinnat de l'Okanagan, qui était historiquement assez nombreuse pour répondre aux besoins alimentaires et commerciaux régionaux des Premières Nations, a été classée en voie de disparition par le COSEPAC en 2017. La fragmentation de l'habitat causée par la construction de barrages le long de leur voie de migration est l’un des facteurs déterminant de son déclin.

Avez-vous une solution fondée sur la technologie pour réduire les impacts des communautés urbaines sur nos réserves d’eau douce de façon à assurer le bien-être des gens et la santé de la nature? Inscrivez-vous au Défi techno Génération H2O dès aujourd’hui.

Les sols

Dans cette catégorie, nous recherchons des solutions technologiques qui peuvent mesurer les taux de carbone dans les sols. Au niveau mondial, les sols stockent trois fois plus de carbone que les réservoirs de carbone végétaux, et ce dans le premier mètre seulement. Toutefois, il y a une grande variabilité entre les habitats où nous nous attendons à voir de hauts taux de carbone organique du sol (COS) (dans les tourbières et les marais salés, par exemple) et ceux où nous nous attendons à voir, en comparaison, de bas taux de COS (les terres agricoles, par exemple).

© Ghost Watershed Alliance Society

A small line graphic
Énoncé 2

Données insuffisantes sur les réserves d’eau douce.

Comment pouvons-nous révolutionner notre façon de recueillir des données sur l’eau afin de favoriser la prise de décisions éclairées?

Le problème

Le manque de données sur l’eau au Canada pose un problème majeur pour la prise de décisions clés relatives à la conservation et à la gestion d’une ressource naturelle importante.

Selon notre Rapport sur les bassins versants de 2017, nous ne disposons pas de données suffisantes pour bien mesurer l’état de santé de 110 des 167 bassins versants. Lorsqu’une surveillance est exercée, les données sont souvent inaccessibles parce qu’elles font l’objet d’une propriété exclusive ou qu’elles se présentent dans un format incorrect pour que nous en fassions l’analyse ou que nous les utilisions.

Cela crée un système où les décideurs ne disposent pas de l’information adéquate pour faire des choix éclairés. Sans planification de base ni de données en temps réel, nous ne pouvons garantir la santé de notre eau maintenant ni dans l’avenir.

Nous avons déjà pris des mesures à la lumière des conclusions des Rapports sur les bassins versants, notamment par l’utilisation de la technologie de la chaîne de blocs et de technologies de surveillance de pointe comme l’ADN environnemental, mais il y a encore beaucoup à faire.

Avez-vous une solution fondée sur la technologie pour révolutionner notre façon de recueillir des données sur l’eau afin de favoriser la prise de décisions éclairées? Inscrivez-vous au Défi techno Génération H2O dès aujourd’hui.

Les écosystèmes

Dans cette catégorie, nous recherchons des solutions technologiques qui peuvent évaluer la valeur de stockage et/ou de séquestration du carbone dans la biomasse et les sols d’un écosystème donné. En mesurant ces deux critères, nous pouvons développer une évaluation plus détaillée de la valeur de stockage du carbone dans l’écosystème entier.

© Ghost Watershed Alliance Society

A small line graphic
Énoncé 2

Données insuffisantes sur les réserves d’eau douce.

Comment pouvons-nous révolutionner notre façon de recueillir des données sur l’eau afin de favoriser la prise de décisions éclairées?

Le problème

Le manque de données sur l’eau au Canada pose un problème majeur pour la prise de décisions clés relatives à la conservation et à la gestion d’une ressource naturelle importante.

Selon notre Rapport sur les bassins versants de 2017, nous ne disposons pas de données suffisantes pour bien mesurer l’état de santé de 110 des 167 bassins versants. Lorsqu’une surveillance est exercée, les données sont souvent inaccessibles parce qu’elles font l’objet d’une propriété exclusive ou qu’elles se présentent dans un format incorrect pour que nous en fassions l’analyse ou que nous les utilisions.

Cela crée un système où les décideurs ne disposent pas de l’information adéquate pour faire des choix éclairés. Sans planification de base ni de données en temps réel, nous ne pouvons garantir la santé de notre eau maintenant ni dans l’avenir.

Nous avons déjà pris des mesures à la lumière des conclusions des Rapports sur les bassins versants, notamment par l’utilisation de la technologie de la chaîne de blocs et de technologies de surveillance de pointe comme l’ADN environnemental, mais il y a encore beaucoup à faire.

Avez-vous une solution fondée sur la technologie pour révolutionner notre façon de recueillir des données sur l’eau afin de favoriser la prise de décisions éclairées? Inscrivez-vous au Défi techno Génération H2O dès aujourd’hui.

Découvrez les lauréat.e.s

 

Trois créateur.rice.s technologiques ont reçu chacun.e un contrat de 100 000 $ pour tester leur technologie sur le terrain avec des communautés qui mettent déjà en œuvre des solutions climatiques basées sur la nature.

 

Korotu Technology

LandSteward – Surveillance des forêts et déclaration du carbone par les communautés

Korotu Technology aide les communautés à protéger des aires naturelles pour soutenir l’intendance du climat et de la biodiversité. La plateforme LandSteward de Korotu assure en continu la surveillance et la mesure des forêts, des milieux humides et des prairies dont dépendent les communautés. Des capteurs optiques et LiDAR basés sur des satellites permettent aux utilisateur.rice.s de la plateforme mobile et web d’estimer et de visualiser rapidement des cartes thermiques du carbone contenu dans la nature.

 

Innovatree Carbon Group Ltd.

Logiciel de surveillance du carbone forestier Innovatree

Innovatree a été développé en collaboration avec AIB Innovation Ltd., une entreprise de recherche et développement spécialisée dans l’innovation durable, et Second Pass Forestry Ltd., une entreprise d’expert.e.s-conseils en foresterie appartenant à des Premières Nations. Le logiciel Innovatree s’appuie sur des données LiDAR et l’apprentissage automatique pour calculer le carbone présent dans la biomasse forestière. Cette technologie, combinée à un nombre minimal d’inventaires de parcelles de terrain, produit des cartes et des ensembles de données géoréférencées comportant de l’information réduite à l’échelle d’un arbre.

 

Université Laval

Mesure de la biomasse forestière à l’aide d’un LiDAR terrestre (BioScan3D)

L’équipe de l’Université Laval développe un logiciel qui traite les données provenant de numériseurs au laser terrestres utilisés pour générer des nuages de points 3D et estimer la biomasse aérienne des forêts. De plus, des estimations de l’incertitude de mesure seront également fournies et permettront de faire des estimations détaillées du carbone présent dans la biomasse aérienne d’une forêt donnée.

 

Participant.e.s au Défi techno

En 2022, cinq finalistes ont été sélectionné.e.s pour tester leur technologie sur le terrain avec des communautés qui mettaient déjà en œuvre des solutions climatiques basées sur la nature. Le WWF-Canada était malheureusement limité dans le nombre de contrats finaux qu’il était possible d’offrir, mais l’innovation de chaque participant.e au défi s’est révélée inspirante.

 

MANTECH

Évaluation rapide de la répartition du carbone dans la nature à l’aide d’un capteur manuel novateur

L’équipe de MANTECH a mis au point un capteur portable et convivial (PeCOD®) permettant de mesurer la quantité de carbone organique présente dans des échantillons d’eau, de sol et de biomasse, sur le terrain ou en laboratoire. L’analyse est rapide et exige seulement une formation de base. MANTECH est établi à Guelph, en Ontario, et entretient des partenariats avec l’IIDD-RLE, l’Université de Guelph, l’Université Dalhousie, l’Université Queen’s et l’Université de Waterloo.

Hatfield

arboSense – Estimation de la hauteur du couvert forestier et de la biomasse aérienne à l’aide de l’apprentissage automatique avancé

Hatfield a mis au point arboSense, un modèle qui produit des cartes spatialement explicites de la hauteur du couvert forestier à une résolution de 10 m en se basant sur des ensembles de données d’images satellites. En utilisant des mesures au sol, arboSense peut être étendu pour estimer la biomasse aérienne des forêts. Les utilisateur.rice.s de la communauté peuvent ensuite accéder à arboSense et l’utiliser par le biais de Jupyter notebooks, hébergé sur une plateforme infonuagique évolutive.

 

 

A small line graphic

LES PRIX

 PARTICIPANT.E.S AU DÉFI

 

Chaque participant.e au défi a reçu :

L’ACCÈS AU programme d’entrepreneuriat à impact positif appelé Microsoft Entrepreneurship for Positive Impact*

UNE OCCASION D’ACCOMPAGNEMENT PAR DES CADRES DE MICROSOFT CANADA
$
UNE SUBVENTION DE 25 000 $ POUR SOUTENIR SA PARTICIPATION À LA PHASE DE VALIDATION

© iStock / wildnerdpix / WWF-Canada

A small line graphic
LES PRIX

Finalistes

Une subvention de 25 000 $

Les finalistes du Défi techno nature x carbone reçoivent chacun.e une subvention de 25 000 $ pour leur permettre de participer à la phase de validation.

 

programme d’entrepreneuriat à impact positif appelé Microsoft Entrepreneurship for Positive Impact

Le programme d’entrepreneuriat à impact positif appelé Microsoft Entrepreneurship for Positive Impact soutient les entreprises en démarrage ayant un impact social avec sa technologie, son réseau et son expertise afin qu’elles puissent se concentrer sur la concrétisation de leurs grandes idées et rendre le monde meilleur.

« Chez Microsoft, nous nous demandons comment nous pouvons aider les entreprises à mission sociale, celles qui mesurent leur succès non seulement par le profit qu’elles génèrent, mais aussi par le bien qu’elles apportent. Nous savons que la combinaison de la technologie et d’un objectif est puissante et qu’elle nous élève tou.te.s, et notre objectif est de fournir aux entrepreneur.se.s sociaux.ales les meilleures technologies pour créer le changement. » - Jean-Phillipe Courtois, Microsoft Corporation

Le programme est à la recherche d’organisations commerciales et non commerciales, ainsi que d’entreprises en démarrage dont le principale produit et/ou service contribue à l’atteinte d’au moins un des Objectifs de développement durable des Nations Unies.

Les finalistes du Défi techno nature x carbone ont l’occasion d’être admis.es au programme d’entrepreneuriat à impact positif appelé Microsoft Entrepreneurship for Positive Impact.

Les participant.e.s pourront recevoir :

  • Jusqu’à 120 000 $ en crédits Azure
  • Un abonnement à Visual Studio, Office 365, Dynamics et à GitHub Enterprise
  • Du soutien Azure professionnel et l’accès à des ingénieur.e.s
  • Du développement/des échanges communautaires
  • Un soutien à la mise en marché qui comprend un accès à des ressources conçues pour accélérer votre mise en marché, générer des percées et faire croitre vos affaires.

En savoir plus ici. Veuillez noter que cette page Internet n’est disponible qu’en anglais : https://blogs.microsoft.com/blog/2020/02/21/creating-a-world-of-good-microsoft-launches-the-global-social-entrepreneurship-program/

 

Mentorat au leadership de Microsoft Canada

Les finalistes du Défi techno nature x carbone ont accès à du mentorat particulier avec des directeur.rice.s de chez Microsoft pour des conseils généraux et de l’orientation sur leur stratégie de mise en marché respective. Les dates et les heures restent à confirmer.

LAURÉAT.E.S DU DÉFI

 

Chaque récipiendaire du prix final a reçu :

UN CONTRAT D’UNE VALEUR ALLANT JUSQU’À
$
UNE IMPLICATION CONTINUE AVEC LE PERSONNEL DU WWF-CANADA

© iStock / wildnerdpix / WWF-Canada

An icon of a tree with animated branches
LES PRIX

Lauréat.e.s

Un contrat d’une valeur allant jusqu’à 100 000 $

Les lauréat.e.s recevront chacun.e un contrat d’une valeur allant jusqu’à 100 000 $ pour mettre en œuvre leur technologie sur le terrain, avec le WWF-Canada et nos partenaires de conservation, pour un projet de solutions climatiques basées sur la nature. Le projet et les partenaires seront confirmés selon la nature de la technologie développée par les lauréat.e.s.

 

Une implication continue avec le personnel du WWF-Canada

Le WWF-Canada s’engage à aider les lauréat.e.s du Défi techno nature x carbone à avoir un impact avec leur technologie. Le cas échéant, le WWF-Canada fera appel à ses réseaux pour ouvrir des portes aux lauréat.e.s.

© Shutterstock

 

 

techline_white
COMMENT FONCTIONNE LE DÉFI?
  • Sep 16, 2019

    Inscription et série estivale

    juin 2021 – aout 2021

    • Joignez-vous à nous durant les webinaires interactifs et les sessions de questions, lisez nos blogues et ayez la chance d’interagir avec des expert.e.s et le personnel du WWF-Canada
    • Inscrivez-vous au Pôle techno Planète vivante pour rester au courant
  • Sep 16, 2019

    Dépôt des propositions

    septembre 2021 – novembre 2021

    • Déposez votre proposition dès le 7 septembre
    • Contactez des expert.e.s du WWF-Canada pour des conseils sur votre proposition
  • Sep 11, 2019

    Étude des propositions

    novembre 2021 – décembre 2021

    • Notre équipe d’expert.e.s étudiera les propositions et invitera les candidat.e.s sélectionné.e.s à participer à la semaine de présentation
  • Sep 11, 2019

    Semaine de présentation

    17 au 21 janvier 2022

    • Les candidat.e.s sélectionné.e.s présenteront devant un panel d’expert.e.s pour déterminer qui seront les finalistes
  • Sep 11, 2019

    Annonce des finalistes

    mars 2022

    • Jusqu’à cinq finalistes recevront une subvention de 25 000 $ chacun.e et seront invité.e.s à participer à la phase de validation
  • Sep 11, 2019

    Phase de validation

    avril 2022 – mars 2023

    • Les finalistes disposeront d’un an pour tester et valider leur technologie sur le terrain. Leurs données de validation seront exigées pour étude.
  • May 11, 2021

    Étude finale et sélection des lauréat.e.s

    avril 2023 – mai 2023

    • Étude des données de validation et annonce d’un maximum de trois (3) lauréat.e.s

© iStock / wildnerdpix / WWF-Canada

A small line graphic
DÉFI TECHNO GÉNÉRATION H2O

FOIRE AUX QUESTIONS

À propos
1. Quels sont les objectifs du Défi techno Génération H2O?

Le WWF-Canada est à la recherche d’idées ambitieuses et novatrices axées sur le changement, afin de réaliser sa vision : que toutes les réserves d’eau douce du Canada soient en bonne santé. Nos Rapports sur les bassins versants ont identifié deux problèmes prioritaires pour l’eau douce au Canada : les menaces importantes pour les bassins versants en milieu urbain et les lacunes en matière de données à l’échelle du pays. Il est maintenant temps d’aller au-delà des simples bonnes idées et de trouver des solutions concrètes qui auront une incidence importante sur nos réserves d’eau.

Nous recherchons des solutions fondées sur la technologie, qui utilisent des moyens matériels ou logiciels afin d’obtenir des résultats positifs en matière de conservation de l’eau (les solutions peuvent porter sur l’un des énoncés de problèmes, ou sur les deux).

  1. Comment pouvons-nous réduire les impacts des communautés urbaines sur l’eau douce, de façon à assurer le bien-être des gens et la santé de la nature?
  2. Comment pouvons-nous révolutionner notre façon de recueillir des données sur l’eau afin de favoriser la prise de décisions éclairées?

En offrant aux gagnant.e.s du Défi un soutien financier sous forme de subvention, notre objectif est que ces technologies soient éventuellement utilisées à grande échelle afin d’améliorer le contenu figurant dans nos Rapports sur les bassins versants.

2. Comment mon projet sera-t-il évalué?

Notre comité d’examen est composé d’expert.e.s des milieux de la conservation et de l’innovation. Après une sélection initiale fondée sur la faisabilité, les projets seront évalués en fonction des critères suivants :

  • Conformité aux objectifs du WWF-Canada;
  • Responsabilité écologique et sociale;
  • Impact sur la santé de l’eau douce ou sur les données;
  • Évolutivité de la solution;
  • Faisabilité de la mise en œuvre de la solution;
  • Caractère novateur de la technologie ou de la méthode proposée;
  • Ouverture et accessibilité de la solution, y compris le partage des connaissances et des apprentissages clés.
3. Le Défi techno Génération H2O est-il offert en français?

Malheureusement, le Défi n’est pas totalement bilingue. Chaque fois que possible, le contenu est offert en français. Cependant, le processus d’inscription du Profil utilisateur et le formulaire de dépôt de candidature sont offerts uniquement en anglais. Si vous préférez utiliser un formulaire en français pour le dépôt de votre candidature, veuillez communiquer avec nous et nous vous en ferons parvenir un. Si vous êtes sélectionné.e comme finaliste, votre présentation au comité d’examen composé d’expert.e.s doit être faite en anglais.

De plus, l’accélérateur de projets Earth Tech du programme Climate Ventures est donné en anglais. Certains services pourront être offerts en français aux gagnant.e.s tout au long du programme, mais tous les participant.e.s doivent être en mesure de communiquer à l’écrit et à l’oral en anglais. Notre objectif est que les prochains défis du WWF-Canada soient totalement bilingues.

4. Est-ce possible de parler à quelqu'un du WWF-Canada afin d’obtenir de plus amples renseignements sur les Rapports sur les bassins versants ou le Défi techno Génération H2O?

Bien sûr! Si vous avez des questions, envoyez-nous un message et nous vous répondrons.

Dépôt des candidatures
5. Puis-je soumettre plus d’une idée?

Les individus ne peuvent soumettre qu’une seule candidature. Par contre, vous pouvez faire partie de la liste de membres de l'équipe de plusieurs soumissions. Gardez à l'esprit que les récipiendaires devront être disponibles pour participer au programme Climate Ventures : Earth Tech. Il est donc peu probable que deux idées venant de la même personne soient sélectionnées comme récipiendaires de prix.

6. Ma solution doit-elle aborder les deux énoncés?

Non. Votre solution doit aborder l’un des énoncés de problème. Mais si elle a trait aux deux, c’est super!

7. Innovation et invention

Le terme « innovation » ne veut pas nécessairement dire que vous devez inventer quelque chose de nouveau. Il est possible d’utiliser des technologies existantes de façon nouvelle et novatrice. Pour être admissible au Défi, il n’est pas nécessaire que vous ayez créé un produit tout à fait nouveau (mais si c’est le cas, c’est vraiment bien!). Nous prendrons en considération également les projets fondés sur une nouvelle façon d’utiliser les technologies existantes en vue de régler des enjeux liés à l’eau douce.

8. Qu’entendez-vous par « Les projets doivent être à l’étape de la découverte ou de la validation. »?

Le processus menant à la réalisation d’une idée de départ comprend plusieurs étapes qui peuvent être catégorisées comme suit :

  • Idée de départ : Un.e entrepreneur.e a une idée. Cette étape comprend l’exploration initiale du marché et de la technologie.
  • Découverte : À cette étape, la proposition de valeur du projet est déterminée, les idées sont mises à l’essai, une preuve de concept est établie et les clients potentiels sont identifiés. Cette étape comprend également les premières démarches sur le plan financier.
  • Validation : À cette étape, un modèle d’entreprise est établi, le plus petit produit viable est créé et une vérification de la clientèle est effectuée. Il peut y avoir des premières commandes et une mise à l’essai d’une stratégie de mise en marché.
  • Efficacité : Une dynamique de marché commence à se dessiner à cette étape. Les prévisions sont de plus en plus établies sur des produits livrables immédiatement. Il y a une transition vers l’expansion des ventes, de la mise en marché et de la création de la demande.
  • Expansion : À cette étape finale, le produit et le marché sont validés, la clientèle est en croissance et une équipe de gestion est formée.

Pour notre Défi, nous accordons la priorité aux projets qui se situent aux étapes de la découverte et de la validation. Nous accepterons également les projets à l’étape de l’idée de départ. Cependant, nous rechercherons une preuve d’engagement de la part du.de la responsable du projet ou des membres de l’équipe.

PRIX
9. Suis-je obligé de participer à l’accélérateur de projets Earth Tech du programme Climate Ventures si je gagne le Défi? Puis-je seulement avoir la subvention?

L’objectif du programme est que les technologies présentées dans le cadre du Défi techno Génération H2O soient utilisées à grande échelle afin d’améliorer les notes figurant dans nos Rapports sur les bassins versants. C’est pourquoi la participation à l’accélérateur de projets Earth Tech du programme Climate Ventures par une ou deux personne.s par projet soumis est obligatoire pour avoir droit à la subvention. Les candidat.e.s aux Défi doivent être en mesure de prendre part à l’accélérateur de projets de janvier à juillet 2020.

10. Je n’habite pas à Toronto. Comment puis-je prendre part à l’accélérateur de projets Earth Tech du programme Climate Ventures?

Nous voulons des participant.e.s provenant des quatre coins du pays. Puisqu’il s’agit d’un défi techno, nous aurons recours à la technologie! Les séances de mentorat et d’assistance professionnelle se tiendront par vidéoconférence. Chaque fois que possible, le CSI fera appel à son réseau afin de trouver de l’espace de travail partagé pour les équipes gagnantes de l’extérieur de Toronto. Les frais de déplacement pour la participation sur place à la soirée de démonstration seront couverts pour un ou deux membres de chaque équipe gagnante.

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
11. Est-ce que je conserve tous les droits de mon projet en matière de propriété intellectuelle?

Oui, tous les participants conservent tous les droits, y compris les droits de propriété intellectuelle, pour les projets soumis dans le cadre du Défi techno Génération H2O. N’oubliez pas cependant que, puisque le but de ce défi est de créer des solutions concrètes aux enjeux liés à l’eau au Canada, la nature ouverte et accessible de la solution sera prise en considération au moment de l’évaluation des projets.

A small line graphic
FAITES CONNAISSANCE AVEC LES EXPERT.E.S DE NOTRE COMITÉ CONSULTATIF
Dr X 2

Xiaoyuan Geng, Ph. D

Dr X 2
A small line graphic

Xiaoyuan Geng, Ph. D

Monsieur Xiaoyuan Geng est directeur et scientifique en chef du Service canadien d'information sur les sols (SISCan), Agriculture et Agroalimentaire Canada. Avec une formation dans le domaine des sciences du sol et de la biogéochimie (baccalauréat et maîtrise), Xiaoyuan a mené des travaux de recherche et développement sur le cycle des nutriments et la modélisation des écosystèmes. Il a contribué à l’Étude de l'atmosphère et des écosystèmes boréaux (BOREAS) en étudiant des émissions de gaz à l'état de traces dans les écorégions de la forêt boréale, dont les tourbières, à l'aide de la méthode de la chambre d'incubation. Il a aussi enseigné la télédétection et la programmation SIG à l'Université de l'Alberta et au Collège Algonquin au Canada. Il a établi et piloté les spécifications de base des premières versions des normes internationales Web Processing Service (WPS) et Table Joining Service (TJS) de l'Open Geospatial Consortium (OGC). Xiaoyuan a développé d’importants algorithmes d'intégration et de traitement de données et a produit des données-cadres nationales essentielles, les Pédo-paysages du Canada (PPC). Ces données-cadres sont utilisées pour la modélisation de mesures nationales durables, les rapports nationaux sur les statistiques environnementales, la contribution internationale sur la comptabilité du carbone et les évaluations environnementales, etc. Durant son doctorat, il a développé un cadre opérationnel pour la cartographie prédictive des sols au Canada. Ce cadre est utilisé pour le renouvellement et les applications des données nationales sur les sols et les pédo-paysages. À l'heure actuelle, en tant que l'un des représentants canadiens du Global Soil Partnership, Xiaoyuan dirige un vaste effort de collaboration sur le renouvellement et l'utilisation intégrée des données nationales sur les sols et les sols pédo-paysages pour plusieurs applications nationales telles que l'inventaire national du potentiel de séquestration du carbone du sol, les mesures de durabilité, le laboratoire vivant, et les rapports nationaux sur les biens et services écologiques.

Marlow

Marlow Pellat, Ph. D.

Marlow
A small line graphic

Marlow Pellat, Ph. D

Le rôle de Marlow Pellatt à Parcs Canada se concentre sur l'utilisation d'une approche de gestion écosystémique pour maintenir et restaurer l'intégrité écologique des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation du Canada. Son expertise scientifique porte en particulier sur la paléoécologie, l'écologie de la conservation, l'écologie de la restauration et l'écologie des écosystèmes côtiers. Marlow est activement impliqué dans les initiatives de carbone bleu avec la Commission de coopération environnementale (CCE), une collaboration trinationale regroupant le Canada, le Mexique et les États-Unis. Il dirige également une enquête pancanadienne sur le carbone bleu dans les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation du Canada.

Alemu Gonsamo

Alemu Gonsamo, Ph.D

Alemu Gonsamo
A small line graphic

Alemu Gonsamo, Ph.D

Monsieur Alemu Gonsamo est titulaire d'une chaire de recherche du Canada et professeur adjoint de télédétection à la School of Earth, Environment & Society de l'Université McMaster. Ses recherches portent sur la télédétection terrestre, aérienne et satellitaire de la végétation, du niveau des feuilles à l'échelle mondiale, pour étudier les traits structuraux et photosynthétiques des plantes, la saisonnalité de l'absorption des plantes et du carbone, ainsi que la productivité primaire et la verdure des écosystèmes terrestres. À l'aide d'observations satellitaires mondiales à long terme, de mesures au sol et de modèles informatiques mécanistes, il étudie également les impacts de l'augmentation des concentrations de CO2 atmosphérique, des dérèglements climatiques et de la variabilité sur les écosystèmes terrestres, et les rétroactions associées à l'atmosphère à travers le cycle du carbone. Son laboratoire de télédétection à l'Université McMaster développe des méthodes et des produits améliorés de télédétection par satellite pour les écosystèmes terrestres pertinents pour les études sur le changement global.

Maria Strack

Maria Strack, Ph. D

Maria Strack
A small line graphic

Maria Strack, Ph. D

Madame Maria Strack est professeure au Département de géographie et de gestion environnementale de l'Université de Waterloo et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau II sur les écosystèmes et le climat. Elle a obtenu son doctorat en 2006 de l'Université McMaster, où elle a étudié l'impact potentiel des changements climatiques sur le cycle du carbone des tourbières (zones humides avec sols organiques, ou tourbe). Depuis, elle a mis en place un programme de recherche innovant et reconnu à l'échelle internationale qui étudie les échanges de gaz à effet de serre (GES) des tourbières en mettant un accent particulier sur les écosystèmes gérés, notamment les impacts des perturbations et les résultats de la restauration et de la remise en état. Maria collabore actuellement à des projets de recherche sur la restauration des tourbières partout au Canada avec des partenaires des secteurs de la tourbe horticole, de la foresterie et des sables bitumineux, ainsi que des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Les résultats de ses recherches ont été incorporés dans le rapport d'inventaire national des GES du Canada à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et elle a été l'autrice principale du chapitre « Sols organiques réhumidifiés » dans le supplément 2013 aux Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre : Terres humides..

A small line graphic
FOIRE AUX QUESTIONS

Lire les réponses aux questions fréquemment posées

techline_ver_small_white
techline_ver_small_white

Questions?

© iStock / wildnerdpix / WWF-Canada

An icon of a tree with animated branches
DÉFI TECHNO NATURE X CARBONE

FAQ

Quel niveau de maturité technologique recherchez-vous?

On demandera aux finalistes de prendre une année pour valider leur technologie. Les lauréat.e.s recevront un contrat pour mettre en œuvre leur technologie sur le terrain avec nos partenaires de conservation. Nous recherchons donc des technologies des niveaux 4 à 6. Les participant.e.s devront avoir atteint le niveau 7 avant la fin de la phase de validation pour être prêt.e.s à recevoir le contrat. Pour en savoir plus sur les niveaux de maturité technologique, consultez la page gouvernementale à ce propos.

Comment les projets seront-ils évalués?

Tous les projets seront évalués en fonction des critères suivants.

Respect des objectifs du Défi techno nature x carbone

La technologie mesure-t-elle ou permet-elle de mesurer le carbone dans la nature (écosystèmes terrestres, d’eau douce et/ou côtiers)? Cible-t-elle le carbone stocké dans les sols, la biomasse et/ou les écosystèmes? Est-elle applicable pour les utilisateur.rice.s de la communauté? Les données produites sont-elles utiles pour comprendre l’incidence des solutions climatiques basées sur la nature? Permet-elle de surmonter les obstacles aux technologies actuelles de mesure du carbone (c’est-à-dire le coût, la capacité)? L’approche produira-t-elle des données exactes?

Faisabilité de la mise en œuvre de la solution;

La technologie mesure-t-elle ou permet-elle de mesurer le carbone dans la nature (écosystèmes terrestres, d’eau douce et/ou côtiers)? Cible-t-elle le carbone stocké dans les sols, la biomasse et/ou les écosystèmes? Est-elle applicable pour les utilisateur.rice.s de la communauté? Les données produites sont-elles utiles pour comprendre l’incidence des solutions climatiques basées sur la nature? Permet-elle de surmonter les obstacles aux technologies actuelles de mesure du carbone (c’est-à-dire le coût, la capacité)? L’approche produira-t-elle des données exactes?

Ouverture et accessibilité de la solution

La solution est-elle rentable? Quels sont les coûts d’entretien régulier? Comment l’équipe/organisation s’assurera-t-elle que sa solution est abordable pour les utilisateur.rice.s de la communauté? L’utilisation de la technologie nécessite-t-elle une formation ou une expertise de très haut niveau? Comment la formation sera-t-elle donnée aux communautés, le cas échéant? Existe-t-il un mécanisme par lequel l’équipe/l’organisation partagera ses principaux apprentissages? Cette technologie sera-t-elle en libre accès? Évolutivité de la solution L’équipe/organisation a-t-elle un plan pour encourager l’utilisation de sa solution à plus grande échelle? Ce plan est-il réaliste? Est-ce que cette technologie a le potentiel de contribuer à une compréhension plus large de la présence de carbone dans la nature au Canada, ou ce potentiel est limité à un contexte très localisé ou particulier? Responsabilité écologique et sociale La solution a-t-elle des effets potentiellement négatifs sur le plan social ou écologique? Dans l’affirmative, est-ce qu’un plan a été mis en place pour atténuer ces impacts de façon satisfaisante? Caractère novateur de la technologie ou de la méthode proposée S’agit-il d’une nouvelle technologie ou d’une utilisation différente d’une technologie existante qui n’a pas été mise en œuvre avec succès à grande échelle auparavant?

Évolutivité de la solution;

L’équipe/organisation a-t-elle un plan pour encourager l’utilisation de sa solution à plus grande échelle? Ce plan est-il réaliste? Est-ce que cette technologie a le potentiel de contribuer à une compréhension plus large de la présence de carbone dans la nature au Canada, ou ce potentiel est limité à un contexte très localisé ou particulier?

Responsabilité écologique et sociale;

La solution a-t-elle des effets potentiellement négatifs sur le plan social ou écologique? Dans l’affirmative, est-ce qu’un plan a été mis en place pour atténuer ces impacts de façon satisfaisante?

Caractère novateur de la technologie ou de la méthode proposée

S’agit-il d’une nouvelle technologie ou d’une utilisation différente d’une technologie existante qui n’a pas été mise en œuvre avec succès à grande échelle auparavant?

Pourquoi concentre-t-on nos efforts sur des technologies utilisables par les communautés?

Nous croyons que la conservation menée par les Autochtones est la façon la plus efficace, la plus équitable et la plus efficiente de préserver la nature. En tant qu’expertes qui gèrent ces terres et ces eaux depuis des temps immémoriaux, les communautés autochtones sont les mieux placées pour mener la mesure et la surveillance continue du carbone sur leurs territoires. Par ailleurs, dans un pays aussi grand et doté de plusieurs régions éloignées comme le Canada, nous devons utiliser tous les outils à notre disposition pour nous assurer d’avoir une compréhension exhaustive de l’état des écosystèmes au pays. La surveillance communautaire, qui comprend les communautés autochtones et non-autochtones, est un de ces outils. En facilitant le développement d’outils utilisables par les communautés, plutôt qu’en laissant les techniques de mesure du carbone dans les mains des grandes institutions, nous renforcerons les capacités et les compétences de mesure et de surveillance continue afin de nous assurer d’obtenir des rapports crédibles et précis sur les bénéfices en matière de carbone tirés des activités d’intendance à travers le temps.

Est-ce que ces technologies seront utilisées dans les marchés du carbone et pour vérifier les projets de compensation carbone?

Cela n’est pas l’objectif principal du Défi techno nature x carbone, mais il est possible que les technologies participantes puissent avoir des applications pour les marchés du carbone.

Est-ce que les candidatures au Défi techno nature x carbone sont acceptées en français autant qu’en anglais?

Oui, les propositions sont bienvenues dans les deux langues! Si nécessaire, de l’interprétation sera fournie lors de l’étape des présentations.

Y aura-t-il au moins un.e finaliste par catégorie?

Pas nécessairement, non. Les catégories sont davantage fournies à titre indicatif, afin d’offrir de l’information sur les types de projets que nous recherchons et nous aider à comparer des projets aussi semblables que possible. Nous sélectionnerons, comme finalistes, les propositions les plus fortes globalement. Cela peut signifier qu'il y aura au moins un projet dans chaque catégorie, mais ce n'est pas une garantie.

Est-ce possible de parler à quelqu'un du WWF-Canada afin d’obtenir de plus amples renseignements sur les solutions climatiques basées sur la nature ou sur le Défi techno nature x carbone?

Bien sûr! Si vous avez des questions, nous contacter et nous vous répondrons.

Puis-je soumettre plus d’une idée?

Les individus ne peuvent déposer qu’une seule proposition en tant que leader. Par contre, vous pouvez faire partie de la liste des membres de l'équipe de plusieurs propositions.

Innovation et invention

Le terme « innovation » ne veut pas nécessairement dire que vous devez inventer quelque chose de nouveau. Il est possible d’utiliser des technologies existantes de façon nouvelle et novatrice. Pour être admissible au Défi, il n’est pas nécessaire que vous ayez créé un produit tout à fait nouveau (mais si c’est le cas, c’est vraiment bien!). Nous prendrons en considération également les projets fondés sur une nouvelle façon d’utiliser des technologies existantes en vue de suivre le stockage et la séquestration du carbone par la nature.

Suis-je obligé.e de participer au Programme mondial d'entrepreneuriat social de Microsoft?

Les finalistes ne sont pas tenu.e.s de participer au Programme mondial d'entrepreneuriat social de Microsoft, mais nous le leur recommandons fortement. Les entreprises avec lesquelles nous avons déjà travaillé nous ont vanté les mérites de cet encadrement entrepreneurial et la valeur qu’elles en ont retirée.

Est-ce que je conserve tous les droits de mon projet en matière de propriété intellectuelle?

Oui, tou.te.s les participant.e.s conservent tous les droits, y compris les droits de propriété intellectuelle, pour les projets soumis dans le cadre du Défi. N’oubliez pas, cependant, que le but de ce défi est de créer des solutions concrètes qui retirent les entraves à la surveillance du carbone; la nature ouverte et accessible de la solution sera prise en considération au moment de l’évaluation des projets.